Amélioration requise pour le confort d'été dans les Hauts-de-Seine : des habitations mal équipées face aux vagues de chaleur

Une récente analyse effectuée par POUGET Consultants révèle que dans les Hauts-de-Seine, seulement 10 % des logements seraient équipés de manière adaptée pour faire face aux fortes chaleurs, d'après les critères du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Cette étude, basée sur les données de l'ADEME, pointe ainsi du doigt le manque criant de protections solaires adéquates et de dispositifs de ventilation comme les brasseurs d’air. Même dans cette région densément peuplée et urbanisée, la majorité des logements ne répondent donc pas aux exigences pour un « confort d’été » satisfaisant, malgré une meilleure accessibilité à des solutions technologiques.

Lien entre haute performance énergétique et faible confort estival

Le rapport souligne par ailleurs une discordance frappante : des habitations affichant une haute performance énergétique ne garantiraient pas nécessairement un confort optimal durant les périodes chaudes. Par exemple, 31 % des logements classés A dans les Hauts-de-Seine sont en effet jugés insuffisants en termes de confort d'été. Ce constat appelle ainsi à une réflexion sur les critères utilisés pour le DPE, qui doivent être ajustés pour mieux correspondre aux réalités climatiques de la région, surtout en période estivale.

Vers une révision de l'indicateur de confort d’été

L'étude met enfin en lumière un taux significatif d'erreurs dans la notation des logements, en raison d’une mauvaise application des règles de calcul de l'indicateur de confort d'été, qui toucherait 26 % des cas examinés. Cette imprécision révèle un besoin urgent de revoir et d’améliorer cet indicateur afin qu’il serve de guide fiable dans l'amélioration du confort d'été. Anne-Sophie Perrissin-Fabert, Déléguée Générale d’IGNES, encourage ainsi vivement les autorités locales des Hauts-de-Seine à collaborer avec les professionnels du bâtiment pour affiner cet outil, afin de fournir aux résidents des informations précises qui les aideront à mieux adapter leurs logements aux défis des canicules futures. Elle insiste de plus sur l'importance d'une action rapide pour intégrer ces améliorations avant les prochaines saisons chaudes et augmenter alors la sécurité et le bien-être des habitants.